samedi 17 mars 2012

Panama!

Je suis à Panama la Ciudad!!
Comme prévu dans mon dernier message, je suis parti de David vers la péninsule de Azuero. Première étape: Chitré où je me suis posé. De là, j'ai exploré un peu la péninsule jusqu'à Pedasi et ses plages.
Et de Chitré, j'ai pris le bus direction Panama City, ou la Ciudad comme vous préférez. En fait, pour les Panameños, c'est Panama tout court.
Depuis le début de ce voyage en Amérique Centrale, c'est quand même la ville et la capitale la plus impressionnante!
Imaginez, la vielle ville sur la presqu'île rocheuse en éperon sur l'océan. Le casco viejo, c'est un assortiment de maisons qui vont de la maison de bois façon caraïbe à l'immeuble presque haussmannien, avec un bon paquet de façades art déco et une pincée de style colonial. Le tout entre immeuble ravalé et taudis qui ne vont sans doute pas le rester très longtemps. Ici, la spéculation immobilière flambe. Le temps d'éloigner les autochtones à une trentaine de kilomètres et ce sera le "Marais" sous les tropiques.
D'un côté du Casco Viejo, le Causeway, une immense jetée qui relie trois îles, créée avec les roches de creusement du canal et pour protéger son embouchure de l'ensablement.
De l'autre côté, c'est la baie de Panama, la Cinta Costera et, aussi loin que la vue puisse porter, une forêt de gratte-ciels, le corredor sur, une voie rapide directement posée à quelques encablures de la côte. Quelques quartiers populaires, et, en plein milieu de la ville, le Cerro Ancon qui est un parc naturel protégé avec une faune assez étonnante dans un centre ville.
Et dans toute la ville ,c'est une frénésie de travaux, entre les immeubles que l'on ravale et restaure, les gratte-ciels que l'on construit, la première ligne de métro que l'on creuse! Il faut dire que si le canal est la manne du Panama, c'est aussi un pays de pavillon de complaisance et une bonne part de la flotte mondiale navigue sous drapeau panaméen, et c'est aussi une grosse place de la finance mondiale et du commerce.
Bien sûr, d'ici, la visite incontournable, c'est le canal que j'ai été voir à Miraflorès, les écluses les plus proches de Panama. Voir passer les écluses à un Panamax (le plus grand format de bateau qui puisse aujourd'hui emprunter le canal soit 32m de large et 294m de long et en 2014, 55m et 366m) est un spectacle assez marquant!
La visite d'aujourd'hui a été pour Panama la Vieja, les ruines de ce qui a été la première ville de Panama. En effet, la première ville fondée en 1519 par Pedrarias Dàvila a été détruite et surtout incendiée par le corsaire Henry Morgan en 1671. Comme le site initial n'était pas fortifiable, la décision fut prise de transférer la ville sur la presque-île qui constitue le Casco Viejo actuel et d'ailleurs les façades de la cathédrale et des églises ont été démontées à Panama la Vieja et remontées pierre par pierre au Casco Viejo.

vendredi 9 mars 2012

du Nicaragua au Panama, en passant par San José

Le temps s'accélère!!
La semaine dernière, je vous ai laissé sur l'île d'Ometepe au Nicaragua.
De là, j'ai passé la frontière du Costa Rica et j'ai filé directement sur San José, la capitale. Le Costa Rica est certes un très joli pays, mais il a un inconvénient majeur, c'est d'être hors de prix! C'est pour dire, même les estadunienses trouvent que les prix sont salés! Les costariciens, les ticos, sont des champions du marketing (de la réclame, comme diraient nos amis québecquois!). Vous vérifierez, c'est simple: en France, dans les agences de voyages, si vous parlez Amérique Centrale, on vous proposera instantanément le Costa Rica. D'autre part, ici, c'est tourisme "vert" , surf, ou voyage organisé. Je garde donc l'essentiel du pays pour plus tard, quand le sac à dos sera trop pesant et les trajets en chicken bus trop éprouvants!!
Le pays a quand même une particularité suffisamment rare pour être soulignée: l'armée a été dissoute depuis 1960 et il n'y a plus de militaire au Costa Rica!
J'ai quand même passé quelques jours à San José, la capitale qui, à défaut d'un style colonial a quand même un certain cachet et un dynamisme commercial débridé.
Donc, de San José, un bus m'a amené directement à la frontière panaméenne à Paso Canoas et de là, le premier point de chute panaméen David, capitale de la province du Chiriqui.
Le Chiriqui a une spécialité, c'est d'être pour partie un des coins les plus chauds du Panama et un des plus frais vers Boquete et la montagne qui culmine quand même à 3500m au volcan Barù. Autre spécialité, Panama, et cette région du Chiriqui en particulier sont pour les américains des USA l'équivalent du Maroc pour les français retraités. Bon nombre s'y sont installés, loin de la froidure New-Yorkaise et des états du centre. Vie moins chère, avantages fiscaux ... ils sont maintenant quelques milliers de retraités prospères à s'être installés ici. Pour certains c'est même dans des complexes à l'américaine supérieurement gardés ... et équipés, avec terrain de golf, lieux de culte, centre thérapeutique ... bref, des supers ghettos dorés!
Comme je n"ai pas encore l'intention de m'y installer, j'ai filé au nord du pays sur l'archipel de Bocas del Toro.
Comme l'archipel est sur la côte Caraïbes ... je suis arrivé ... sous une averse magistrale!
Maintenant, ma philosophie est faite: tout au long de l'Amérique Centrale, les nuages s'accrochent sur la cordillère quelle que soit la saison et ... coté mer des Caraïbes, il pleut!!!
Pour autant, ça ne m'a pas empêché de circuler pas mal en vélo sans presque me mouiller en dehors des baignades.
Là, je suis à nouveau à David, point de passage obligé et demain, je vais vers la péninsule d'Azuero côté Pacifique.
départ de l'île d'Ometepe