samedi 25 février 2012

Nicaragua, de Leòn à Managua ...

Déjà une semaine passée au Nicaragua!
Aux alentours de Leòn, j'ai pu voir pas mal de choses. D'abord Leòn Viejo, première ville coloniale au Nicaragua, fondée en 1524 par Francisco de Còrdoba qui finira décapité sur ordre de Pedrarias Dàvila. C'est d'ailleurs les dissensions espagnoles tout autant que l'épuisement des mines qui conduiront moins d'un siècle plus tard à abandonner cette première ville. Les terremotos et l'activité du volcan Momotombo feront le reste: il reste aujourd'hui les bases des murs des édifices les plus importants. Dimanche, plage. Ici c'est Poneloya et Las Peñitas qui sont à 20 km de Leòn sur la côte Pacifique. Les vagues tapent dur mais les plages sont belles!
Toujours depuis Leòn et entre 2 visites d'églises où de musées, une excursion aux "Hervideros de San Jacinto. Ce sont des émanations sulfureuses et des trous de boue en ébullition au pied du volcan Telica. Les forces telluriques sont très en forme ici!
Un tour à Estelì, plus dans le nord du pays. La ville est un bastion du sandinisme et affiche d'autant plus la couleur que leur champion José Daniel Ortega Saavedra vient d'être réélu pour 5 ans. C'est l'héritier du mouvement sandiniste, les opposants à la dictature Somoza (père et 2 fils), lider du FSLN (Front Sandiniste de Libéracion du Nicaragua), les opposants aux Contras (ingérence américaine). Bon, il paraît que tout ça s'est passablement affadi et qu'aujourd'hui, on est plus près du populisme que de la révolution permanente! Sinon, à Estelì, la grande sortie a été d'aller avec un vélo de location à la réserve naturelle de Tisey-Estanzuela (bof!) et surtout au Salto de Estanzuela.
Et enfin, arrivée à Managua. Managua est certainement la capitale la plus déconcertante qu'il m'ait été donné de voir! Inutile de chercher la ville, elle n'existe pas. Inutile de demander le centre, il n'y en a pas ... ou plutôt, il n'y en a plus depuis le tremblement de terre de 1972 (où l'aide internationale a finie dans les poches des Somoza!). Il reste un ensemble de quartier de casitas dans une forêt assez dense, une cathédrale en ruine, des terrains vagues partout qui côtoient centres commerciaux ou bâtiments administratifs. Le tout éparpillé sur des kilomètres, avec une lagune de volcan en plein centre (le palais présidentiel maintenant détruit était d'ailleurs sur cette éminence. L'ensemble est complètement surréaliste!
A bientôt!


Leòn

samedi 18 février 2012

El Salvador et Nicaragua

Alors, ça y est! la vague de froid est passée!
La semaine dernière, je vous ai laissé à San Salvador. De San Salvador, donc, je suis parti vers l'ouest du Salvador pour me poser à Santa Ana. Santa Ana est la seconde ville du pays et surtout une superbe ville coloniale. Son gros avantage est surtout d'être un bon point de chute pour les ruines mayas de Casa Blanca et de Tazumal et le point de départ d'une randonnée au volcan Santa Ana, qui a connu sa dernière éruption en 2005, et au volcan Izalco qui, lui, se contente de fumerolles... pour l'instant! Le tout avec des vues extraordinaires sur le lac de Coatepeque.
De là, un passage obligatoire à San Salvador (ici, c'est pire que Paris chez nous, impossible d'aller d'un point à un autre sans repasser par la capitale!) Du coup, je suis devenu fin connaisseur des différents bus urbains et surtout de ceux qui relient les terminaux de bus.
Cap sur Suchitoto, une (petite) ville qui se trouve aujord'hui au bord du lac Suchitlàn, un gigantesque lac artificiel pour la production hydroélectrique.
Suchitoto, en dehors d'avoir été un des hauts lieux de la guerre civile, de 1979 à 1992, est surtout une petite ville coloniale encore peu touristique, où les gens vivent entre eux, de leurs activités traditionnelles, comme la fabrication familiale des puros (cigares), le broyage du maïs 3 fois par jour pour la préparation des tortillas dans un atelier communal et un peu de pêche dans le lac.
Aux alentours le lac, et la curiosité locale: Los Tercios qui est la "chaussée des Géants" locale. C'est le même phénomène qu'en Irlande, une coulée de lave basaltique qui, brutalement refroidie s'est fragmentée en colonnes de section hexagonale et pour certaines pentagonales. D'ailleurs, les locaux qui connaissent bien sûr l'origine naturelle du phénomène, ne manquent quand même pas de soulever la question: naturel ou fabrication humaine?
De Suchitoto, un dernier passage à San Salvador et, quelques bus plus tard, retour àu Honduras. Une nuit à Choluteca et hier, passage de la frontière nicaraguayenne et arrivée à Leòn (Santiago de los Caballeros de Leòn), là aussi grande ville estudiantine, coloniale et ... touristique, à 20km de la côte pacifique. Bon dimanche!
Tazumal