dimanche 26 juin 2011

Retour à Antananarivo et ... retour!

J'ai passé quelques jours à Nosy Be entre plages et stations plus où moins balnéaires. Bien que ce soit la destination la plus "branchée" du pays, la foule touristique reste, heureusement, très modeste. Je me demande ce que penserait les malgaches de nos déferlements de juillet-août!!
Une longue nuit de taxi-brousse et je me retrouve à Mahajanga, un très joli port sur la côte ouest, une ville bien proprette, surtout pour ici! Majunga a été à l"époque notre fer de lance pour la colonisation de Madagascar. Et comme dans toute les villes ici, l'architecture coloniale est restée, passablement décatie après maintenant 51 ans d'indépendance. Mais les malgaches ont l'art de faire durer les choses!!
Et maintenant, c'est le retour sur Tana pour préparer le vrai retour. Je suis revenu ici pile pour la fête nationale (26 juin, proclamation de l'indépendance en 1960). Défilés des militaires, des pompiers ... discours ... feux d'artifices, bals, on se croirait chez nous!
Sinon, pour vous qui croulez sous la canicule, ici, c'est le début de l'hiver! Rassurez-vous, même à Tana qui est en altitude, il fait quand même 25° dans la journée!
vers Nosy Be

mardi 21 juin 2011

de Sainte-Marie à Nosy Be ... en passant par Diégo-Suarez

Me voici arrivé maintenant à Nosy Be, l'île sur la côte nord-ouest de Madagascar.
J'ai donc rallié Sainte-Marie, le "spot" de la côte est, à Nosy Be, celui de la côte ouest. Entre les deux, j'ai passé quelques jours à Diego-Suarez, ville chère au coeur de Pierre (du Lubéron), et je comprends pourquoi puisqu'il l'a connue à son apogée. Aujourd'hui, Diégo est toujours un port primordial à Madagascar, mais les années sont passées par là. Il reste ... toute la ville coloniale, pratiquement dans son jus, mais avec depuis quelques cyclones qui ont soufflé fort. Pour le reste, l'esprit de la ville est toujours là!!
La baie de Diego est paraît-il aussi grande que celle de Rio (et d'ailleurs découverte à la même époque par les portugais). Elle a même son pain de sucre, en un peu plus modeste!
A l'autre bout de la baie, vers la passe, Ramena est surtout un port de pêche, mais aussi le village d'accès à quelques merveilles locales dont la mer d'émeraude, un lagon sur l'océan indien vraiment fabuleux. De l'autre côté du cap Miné, c'est à la fois des ruines militaires (la passe devait être sacrement stratégique vu le nombre de casemates et de canons de marine qui finissent de rouiller ici), et une succession de baies et de criques désertes plus belles les unes que les autres. Entre les plats de poissons, les crabes, la caïperina et la THB et ... de quoi passer quelques très bons moments.
Et là , je suis à Nosy Be. Changement, non pas de décor, on est toujours dans le style sable et cocotiers, mais d'ambiance. Ici, le vahaza vient depuis des lustres et surtout, s'est largement implanté. Du coup, le climat est vraiment touristique et les les prix ont flambés!
Ceci dit, je ne resterai pas longtemps parce qu'hélas, le calendrier tourne!
A bientôt
cimetière des pirates (Sainte-Marie)


Diego-Suarez (Antsiranana)

banian
Hôtel de Marine (après le cyclone de 1980)
statue de Joffre

alliance française (dans les halles de l'ex Bazar Be)

cimetière français

rue Colbert
Ramena

mangrove
vers la mer d'émeraude




Cap Miné


les trois baies


le pain de sucre
Arrivée à Nosy Be