Déjà une semaine passée au Nicaragua!
Aux alentours de Leòn, j'ai pu voir pas mal de choses. D'abord Leòn Viejo, première ville coloniale au Nicaragua, fondée en 1524 par Francisco de Còrdoba qui finira décapité sur ordre de Pedrarias Dàvila. C'est d'ailleurs les dissensions espagnoles tout autant que l'épuisement des mines qui conduiront moins d'un siècle plus tard à abandonner cette première ville. Les terremotos et l'activité du volcan Momotombo feront le reste: il reste aujourd'hui les bases des murs des édifices les plus importants. Dimanche, plage. Ici c'est Poneloya et Las Peñitas qui sont à 20 km de Leòn sur la côte Pacifique. Les vagues tapent dur mais les plages sont belles!
Toujours depuis Leòn et entre 2 visites d'églises où de musées, une excursion aux "Hervideros de San Jacinto. Ce sont des émanations sulfureuses et des trous de boue en ébullition au pied du volcan Telica. Les forces telluriques sont très en forme ici!
Un tour à Estelì, plus dans le nord du pays. La ville est un bastion du sandinisme et affiche d'autant plus la couleur que leur champion José Daniel Ortega Saavedra vient d'être réélu pour 5 ans. C'est l'héritier du mouvement sandiniste, les opposants à la dictature Somoza (père et 2 fils), lider du FSLN (Front Sandiniste de Libéracion du Nicaragua), les opposants aux Contras (ingérence américaine). Bon, il paraît que tout ça s'est passablement affadi et qu'aujourd'hui, on est plus près du populisme que de la révolution permanente! Sinon, à Estelì, la grande sortie a été d'aller avec un vélo de location à la réserve naturelle de Tisey-Estanzuela (bof!) et surtout au Salto de Estanzuela.
Et enfin, arrivée à Managua. Managua est certainement la capitale la plus déconcertante qu'il m'ait été donné de voir! Inutile de chercher la ville, elle n'existe pas. Inutile de demander le centre, il n'y en a pas ... ou plutôt, il n'y en a plus depuis le tremblement de terre de 1972 (où l'aide internationale a finie dans les poches des Somoza!). Il reste un ensemble de quartier de casitas dans une forêt assez dense, une cathédrale en ruine, des terrains vagues partout qui côtoient centres commerciaux ou bâtiments administratifs. Le tout éparpillé sur des kilomètres, avec une lagune de volcan en plein centre (le palais présidentiel maintenant détruit était d'ailleurs sur cette éminence. L'ensemble est complètement surréaliste!
A bientôt!
Leòn
église de la Recoleccion
las Peñitas
entre filtres solaires et guirlandes, il reste 20 cm pour regarder devant!