samedi 10 mars 2018

De Iquitos à Cusco ...

Il m``'aura fallu quasiment une semaine pour rallier Cusco depuis Iquitos.

D'abord de Iquitos, il faut rejoindre Nauta sur le Maranòn d'où partent les barques rapides pour Yurimaguas. Ce qui nécessite 3 jours de navigation en lancha se fait en une journée. Départ à cinq heures du matin et arrivée le soir à 18 heures.
Une nuit à Yurimaguas et le lendemain, taxi collectif pour Tarapoto où j'arrive sous une pluie démentielle qui ne va pas s'arrêter de la journée!

Après bien des tergiversations, j'arrive à trouver un autre taxi collectif qui est censé me mettre sur la route de Tingo Maria, mais... il y a quelques soucis. Le ministre de l'agriculture est en visite officielle. Du coup, les paysans ont organisé des paros avec barrages. Finalement, sur l'insistance des autres passagers, le taxi va finir par nous conduire à Tingo Maria où nous arriverons à 10h30 le soir!
La route est dantesque: une piste, des éboulements à chaque virage, des arbres en travers de la piste quasiment inondée d'un bout à l'autre, la pluie qui ne faiblit pas de la journée. Le taxi n'a pas volé son prix!

Le lendemain, pas de pluie, mais la piste ne vaut pas mieux que la veille. Bus jusqu'à Huanuco puis Huancayo. On attaque la montée de la cordillère. Soirée à Huancayo.
Avant-hier, toujours la piste de terre de Huancayo à Ayacucho. Sur cette carretera où chez nous, un 4x4 hésiterai, c'est un ballet de bus et de camions genre trucks américains. C'est le mieux placé, ou le plus gonflé qui passe. D'un coté, la montagne, de l'autre le précipice. Le paysage est superbe, il suffit de se cramponner!

Ayacucho est une ville coloniale remarquable. En plus, pour les péruviens, c'est un lieu historique symboliquement très fort. C'est ici que s'est déroulée la bataille déterminante d'Ayacucho le 9 décembre 1824 où les troupes indépendantistes étaient commandées par le vaillant général Antonio José de Sucre. La bataille a marqué la fin de la domination espagnole.

Et hier, dernier tronçon de Ayacucho à Cusco. Un minibus de Ayacucho à Andahuaylas et un gros bus de nuit jusqu'à Cusco. Nous passons quatre cols entre 4100 et 4500m. Les paysages de puna sont extraordinaires et, au-delà des troupeaux de moutons, on voit même quelques vigognes!

Ouf! Ça y est, j'y suis depuis cinq heures ce matin et si tout va bien, demain, je pars en randonnée pour la ville perdue de Choquequirao. Je vous en raconterai plus la prochaine fois.

A bientôt ...



Le quartier de Bélem à Iquitos inondé lors des hautes eaux



Un nom qui fait référence!

Revue militaire le dimanche à Iquitos

Sur la route de Tingo Maria

Barque rapide


Au marché

Ponche: bière, cannelle et autres ... et on fait mousser!


La piste au mieux de sa forme!


Quinoa



Ayacucho


Toujours la piste

Paro






La puna

Cusco



1 commentaire:

katy a dit…

Là tu découvres le Pérou profond! Bonne ballade à Choquekirao bises kat