De Quito, j'ai décidé de regagner le Pérou en passant par la frontière la plus proche de la Selva, comme ils disent ici, c'est à dire l'Amazonie.
Ça a été Un long long périple !
D'abord, un bus de nuit, sans toilettes et sans aucun arrêt pour arriver à Loja. De là, le lendemain, un deuxième bus, bien rustique, qui nous a conduit à Zumba, la dernière agglomération avant la frontière.
Comme le bus, entre les chemins creux et les éboulements, a mis plus de temps que prévu , arrivée dix minutes après le départ de la dernière "ranchera" qui conduit à la frontière !
Nuit à Zumba. Au matin, je suis de la première bétaillère. Deux heures dans la montagne et évidemment pas de route goudronnée. Le passage au Pérou, c'est un pont sur un torrent qui marque la limite, une cahute equatorienne et de l'autre côté du pont, la cahute péruvienne pour les formalités de douane et de police.
Gros avantage, ici, pas d'attente!
Ouf, me voici au Pérou!
C'est presque fini! Un taxi collectif pour rallier San Ignacio et un collectivo pour Jaèn . Du côté peruvien, la route est quand même meilleure!
A Jaèn, une nuit de bus pour arriver à Tarapoto et là, deux petites heures pour Yurimaguas Et me voilà au départ du bateau pour ... Iquitos.
Iquitos, c'est le pendant péruvien de Manaus sur l'Amazone. C'est, parait-il, la cinquième ville du Pérou, mais on ne peut l'atteindre qu'en bateau ou en avion.
Le plus fun, c'est de prendre une des lanchas qui approvisionnent la ville, chargées à couler, et ou la foule des passagers s'entasse dans des hamacs dans l'entrepont et dans les quelques cabines. Ce n'est pas très cher, on est nourri trois fois par jour, mais c'est quand même assez rustique!
Départ prévu a 10 heures. En fait, le temps que le chargement s'effectue à dos d'homme, ce sera à 12, puis 2 de la tarde et finalement 5 heures du soir!
Ça y est, on est parti pour un long voyage au fil du Huallaga, puis du Marańon et enfin de l'Amazone, ponctué d'arrêts dans les villages au bord du fleuve pour charger ou décharger voyageurs et marchandises.
Le voyage va durer deux jours et demi et deux nuits à contempler le fleuve, les quelques dauphins d'eau douce gris ou roses, quelques rares tiburons de agua dulce (requins d'eau douce), la pleine lune sur l'Amazone, l'orage qui éclate sur l'Amazonie, le trafic sur le fleuve.
Arrivée à la nuit tombée sous une pluie diluvienne. Du coup, le capitaine nous laisse passer une nuit de plus sur le bateau pour éviter d'aller errer en plein nuit dans Iquitos.
Iquitos, ville très étendue, a du sa fortune au tournant du XIXeme siecle au caoutchouc et quasiment sa ruine également avec la crise du commerce du caoutchouc en 1912 suite à la plantation et à l'exploitation des hévéas malais et indochinois.
On le sent bien dans la ville, avec quelques immeubles moitié couverts d'azuleros, moitié de motifs art nouveau, mais dont bon nombre sont en ruine totale. Je vous en raconterai un peu plus la prochaine fois.
A bientôt
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Manif a Lima |
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Loja |
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Calle Lourdes |
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Derrumbas |
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Zumba |
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La ranchera |
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La frontière Equateur-Pérou a La Balsa |
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Arrivée à Hurimaguas |
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Le rio Huallaga |
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Chargement, la norme : deux sacs de 50 kg |
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Sur l'entrepont |
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Coucher de soleil sur l'Amazone |
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Pleine lune sur l'Amazone |
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Orage sur l'Amazone |
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Iquitos splendeur! |
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Le bateau de Fitzcarraldo ... presque! |
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Iquitos décadence! |
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Ça, c'est du crocodile! |
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Rouleuses de cigarros! |
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Et ça , c'est de la tortue |
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Vivement la fin du marché pour assurer le nettoyage! |
2 commentaires:
salut Michel pas pu voir ton blog avant j'avais un virus dans l'ordi et j'attendais que mr ordinateur vienne m'en delivrer! en attendant je vois que tu as fait du chemin! bonne route donc bises katy
Un sacré périple qui me rappelle de bons souvenirs sur le bateau ; j' attends la suite et attend tes commentaires pour réver à nouveau
Très bonne continuation à toi
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