jeudi 22 février 2018

Riobamba et Quito ...


Le dernier message n'est pas très vieux, mais comme je vais, ce soir, prendre un bus de nuit et comme ensuite, je risque de ne pas trouver de wifi, je préfère mettre ce message aujourd'hui.

Après mon expédition au Chimborazo, j'ai passe une journée de repos à Riobamba. Au programme, les quelques monuments de la ville et surtout les marchés,  particulièrement vivants le samedi.
Le lendemain, je suis parti pour Quito, où je suis depuis.

Quito, c'est la capitale, et dès l'arrivée, ça se remarque. 
D'abord, c'est trois millions d'habitants pour un pays de 20 millions. Comme les constructions sont généralement de 2 ou 3 étages et que les montagnes limitent la largeur , la ville s'étire sur plus de 30 kilomètres. Pour aller du nord au sud, il vaut mieux prévoir large pour le temps. Comme souvent en Amérique latine, les taxis pullulent, mais aussi les bus, et, dans les axes nord-sud, c'est le Metrobus, a double, l'Ecovia et le Trole qui lui est un bus tramway mais en triple, un train sur la chaussée!

C'est aussi une superbe ville coloniale. Les couvents, actifs ou non, souvent transformés en musée sont, au sens propre, à  chaque coin de rue.

Dès ma première sortie, je suis tombé, sur la plaza de la Independencia, sur la relève de la garde qui se fait tous les lundis à 11h. C'est du grand spectacle. D'abord, partout où la police n'empêche pas le passage, les manifestants pétitionnaires  sont là,  à grand renfort de slogans et de trompettes. S'installe la musique, les gardes, arrivent peu à peu les officiels, puis les galonnés. Et enfin, le president que l'on pousse en fauteuil roulant à la place d'honneur sur la terrasse. Vous l'ignorez peut-être, comme c'etait mon cas, mais le Président Lenìn Moreno est paraplégique. En 1998, il a été victime d'un cambriolage qui a mal tourné et il a été atteint d'une balle dans la moelle épinière. 
Quand tout le monde est enfin présent et installé,  c'est les présentations: le president, le ministre de l'intérieur,  le ministre des armées,  les chefs des differentes armes, etc, etc. Enfin, musique, relève de la garde proprement dite avec discours de l'impétrant et du sortant, à  nouveau musique, lever des couleurs et hymne, cavalerie et musique pour finir. Une belle ceremonie!

Ils ont aussi ici leur Sacré-Coeur. Sur une éminence de la ville, la basilique del Voto Nacional qui sert aussi de Panthéon pour les "Jefes de l'Estado". C'est un délire néo-gothique, construit par un architecte français au tournant du siècle, et la reproduction de la cathédrale de Bourges. 
L'originalité, c'est qu'ici, on peut monter au sommet des tours, y compris la tour sur le transept après etre passé sur une passerelle entre voutes et toit. Sensations garanties et vu les échelles, déconseillé aux sensibles au vertige!

Autre visite remarquable, le site officiel de la Mitat del Mundo, à une trentaine de kilomètres au nord. On y apprend plein de choses, et entre autres que, vu la precession des équinoxes et autres fantaisies cosmiques, la ligne de l'équateur varie dans un corridor de cinq kilomètres.

Je vous fait grâce de tous les musées et couvents que j'ai pu visiter!

A bientot ...




cangrejos au marché




Cochon grillé en entier, une spécialité!


Samedi à Riobamba, c'est le jour des mariages!





Quito

Le palais présidentiel



Le Président Lenìn Moreno

Genre gardes-françaises pour le costume ...

... et genre fanfare du Kaiser

Chefs de la garde montante et descendante


Église de la Compañia

j

Procession de nuit (4h50, sous ma fenêtre)

La Mitat del Mundo

Et ça, vous savez faire?

en fait, ici, tout le monde finit par y arriver!

pour le courant de Coriolis, c'est une légende pour les lavabos (pas pour les océans!)


Vue de la Virgen del Panecillo






Pavement typique colonial, pierre et os de bovins





entre voûtes et toit!




et là, au plus haut!

Collection de gargouilles !!






1 commentaire:

Anonyme a dit…

bravo,michel,toujours très intéressant,régale toi,et profite au maximum.


merci beaucoup,je t embrasse très fort tatie fa.