lundi 4 mars 2019

Toujours en Nubie ... mais égyptienne...

Après une arrivée triomphale en Égypte avec la traversée au soleil couchant du lac Nasser, nous voici à Abou Simbel (triomphale, mais quand même 7h30 pour franchir les deux frontières avec formalités, mais surtout deux vidages et remplissages complets du bus!)

Abou Simbel et les temples au petit matin, c’est tout simplement magique, à tel point que nous ferons deux visites pour être sûrs de ne pas avoir de regrets. Il faut dire qu’à part la visite, il n’y a pas grand chose à faire! Le village a été pimpant lorsqu’il a été reconstruit vers les années 65 largement dans l’idée de l’attrait touristique qu’allaient constituer ces temples sauvés des eaux!
Avenues à doubles voies, trottoirs, centres commerciaux genre galeries marchandes, hôtels jardins publics à l’abondon. Aujourd’hui tout ça est en complète déliquescence à part deux ou trois établissements de luxe qui peinent à se remplir!
Et oui, l’avion et .surtout le tourisme organisé ont complètement faussé la donne. Les groupes arrivent direct d’Assouan, font la visite et repartent sans s’arrêter !
Du coup, le village est entièrement pour nous.

Trois heures de route dans le désert libyque  avec de vrais mirages sous le soleil de midi et nous voici à Assouan. Un hôtel qui ici aussi à dû être de très bon standing, avec piscine qui a dû être opérationnelle, et terrasse, mais qui a beaucoup perdu de sa superbe, et c’est un euphémisme !
Reste la vue: direct sur la corniche et le Nil, face à l’île Éléphantine. Si on fait abstraction du bruit, c’est génial.

Un tour en bateau public pour visiter l’île Éléphantine avec ses cultures, ses ruelles en terre et ses maisons nubiennes. Le soir flâneries, gargotes locales et ... les cafés : chaï et karkadé, sisha et dominos!

Au chapitre des visites, les carrières d’Assouan et l’obélisque inachevé, le musée nubien et bien sûr l’inévitable Philae, là aussi, un temple démonté de son île d’origine et remonté sur une autre quelques mètres plus haut. Un chantier pharaonique !! En effet, après la construction du vieux barrage en 1902,  le temple avait les pieds dans l’eau et se visitait en barques qui naviguaient allègrement entre les colonnes.
Aujourd’hui, c’est toujours en bateau qu’il faut atteindre l’ile, ce qui donne lieu à quelques combines... pas très nettes!

A bientôt ...










































2 commentaires:

Evelyne a dit…

Coucou Michel. Quel exploit de tenir un blog sur un smartphone !!! Bravo.
Merci. Récit intéressant et belles photos. Bonne continuation.
Bises

Anonyme a dit…

là je reconnais! toujours aussi chaud? bises katy