... de Guadalajara à Morelia. ..

Cette semaine aura été une grande semaine coloniale!

De Puerto Vallarta, j'ai rallié Guadalajara où je suis arrivé à la nuit tombée.

Guadalajara est une grande ville, mais surtout son centre et deux ou trois autres quartiers méritent le détour. Le centre est un gigantesque assemblage de places monumentales et truffé de bâtiments coloniaux plus somptueux les uns que les autres. Visite, bien sûr de l'énorme cathédrale, entre deux offices, car ici, il n'y a pas beaucoup de relâche, tant pour le clergé que pour les fidèles. Visite également du centre culturel de Cabañas décoré d'une profusion de fresques de José Clemente Orozco, très apprécié ici. Je vous fais grâce des musées de toute sorte: régional, des artes, de la ville ... en général tous installés dans les cloîtres et bâtiments d'anciens couvents. Une mention spéciale pour l'énorme marché San Juan de Dios à côté de la place des mariachis, car la musique mariachi est née ici, à Guadalajara. A un trajet de métro (eh oui!) et de bus, c'est Zapopan, un quartier excentré, grand lieu de pèlerinage pour une vierge de 40cm miraculeuse, et qui possède un musée huichole, autrement dit les indiens Wiricuta.

A quelques heures de bus, bien plus haut dans la montagne, c'est Pátzcuaro, une petite ville coloniale au bord du lac de même nom. Les mexicains ont trouvé une appellation poétique pour ces gros villages qui ont su garder leur unité et tous leurs atours coloniaux. Ce sont les "pueblos magicos", et Dieu sait que Pátzcuaro en est un. De ses places entourées de bâtiments à arcades à ses rues pavées et à ses maisons blanches et brique, c'est vraiment un enchantement.

C'est aussi le centre du pays purépechas, c'est à dire les indiens Tarasques.

Le lac, aux eaux quand même un peu terreuses, compte pas mal d'îles, dont l'île Janitzio. C'est une île entièrement construite jusqu'à son sommet mais où rien ne circule, ni deux roues, ni voitures. On trouve seulement des escaliers, des points de vues superbes à chaque palier et surtout une masse de boutiques de souvenirs et de restaurants. Au sommet, une énorme, et esthétiquement discutable, statue de José Mária Morelos y Pavón dont l'intérieur est rempli de fresques relatant son épopée et où l'on peut monter jusqu'à son poignet pour découvrir un panorama grandiose sur le lac.

Et enfin, depuis hier, je suis à Morelia. Je ne vais recommencer à être aussi dithyrambique que pour Guadalajara, mais ici aussi, la ville vaut le détour bien que n'ai encore visité que la partie est. Je vous raconterai ça dans un prochain message quand j'aurai terminé la visite.

C'est aussi une grosse ville étudiante avec toute l'animation qui va avec.

Et surtout, c'est d'ici qu'aujourd'hui, je suis allé voir les papillons monarques qui viennent ici depuis le Canada à la mi-décembre pour s'accoupler jusqu'au 20 mars. Et ensuite, tout ce petit monde (sauf les mâles, qui eux, meurent ici) va repartir pour sa migration. C'est, là aussi, un spectacle magique! En pleine montagne, dans quelques lieux bien circonscrits, ce sont des myriades de papillons qui couvrent les sapins. Chque fois que le soleil sort des nuages, des milliers de papillons prennent leur envol ... et se reposent dès que le soleil se cache. Un spectacle assez fabuleux!

A bientôt ...

Guadalajara

Rotonda de los Jaliscenses Ilustres

blason de Guadalajara

Instututo Cultural de Cabañas

Zapopan, indien Wiricuta

La distraction favorite: les clowns ...

... et le paillasso del domingo!

les mariachis de Guadalajara

templo Expiatorio ...

... et la ronde des apôtres à midi

jeux de scouts

Pátzcuaro, pueblo magico

Lago Pátzcuaro

Indios Tarasques (Purepechas)

îsla Janitzio (statue José María Morelos y Pavón) 

24 février, jour du drapeau ...

... et ici, ce n'est pas une formalité!

Morelia, callejón del Romance

acqueduc de Morelia

papillon Monarque

Les touffes sur les arbres, ce sont les grappes de papillons!