jeudi 14 février 2019

Frontières de l’Ethiopie, de l’Érythrée et bord de la mer Rouge...

Dans mon dernier message, nous partions de Khartoum. Comme aujourd’hui, il y a du wifi (rien de féroce mais c’est mieux que rien ! Et qu’en plus nous sommes un jour de plus à Port-Soudan) j’en profite.

De Khartoum, nous sommes allés en 6 bonnes heures à Gedaref, à une trentaine de km de la frontière éthiopienne. Nous sommes dans un bus surréaliste : des rideaux pour pouvoir tout fermer hermétiquement, dès cantonnières, des rubans, des drapés de voilage à pompons. Un vrai salon pour odalisques!
Par les interstices, on arrive quand même à entrevoir le paysage. Ici, tout est grillé. Ce n’est pas le désert absolu mais bien sec quand même.
A l’arrivee A Gedaref, nous nous posons à l’hotel Amir ... très très typique! Lit de corde, murs écaillés, WC et douche, enfin, tuyau qui coule. L’ensemble a peut-être eu un certain cachet, un jour...
Bon l’hébergement n’est pas terrible, mais par contre, le souk de Gedaref vaut le détour, impressionnant de taille et d’achalandage.

De Gedaref, direction Kassala, un autre ville frontière, mais, là, avec l’Erythrée.
Ici , logement de niveau top et ici aussi un souk gigantesque qui occupe quasi toute le centre. Souk de tout: des légumes aux pneus en passant par la ferblanterie , la sellerie, la minoterie etc, etc...
Mais surtout Kassala est dans un environnement extraordinaire, adossée aux monts Taka, une série de  rochers pains de sucre, quasiment des monolithes au milieu de chaos!
Vous mettez les ruines d’une mosquée XVIII éme et tout ça à tout de suite une allure folle.

Une étape de plus et nous voici à Port-Soudan. La ville semble à vrai dire aussi vieille que les autres et pourtant, la fondation en revient aux anglais en 1905.

C’est le grand et quasi le seul port soudanais sur la mer rouge.
A vrai dire, il y a ici quand même un petit air plus moderne. Un bord de bras de mer: la corniche, assez animé le soir, face au port et au déchargement des cargos. C’est aussi l’arrivée du pipeline qui vient de ce qui est maintenant est un autre pays: le Soudan du Sud. Et quand on voit les files de véhicule aux pompes, ça n’a pas l’air simple pour les soudanais!

Depuis Port-Soudan, une excursion à Suakin. Là, on parle de l’ancien port avant la création de Port-Soudan par les anglais.
Suakin était le port d’embarquement de toute cette partie de l’Afrique pour la Mecque, de l’autre côté de la Mer Rouge. Et surtout, de triste mémoire, c’était le port et le marché négrier pour l’est de l’Afrique.
Après la création du nouveau port 60 km plus au nord, la ville a peu à peu été vidée de sa substance et a été quasiment abandonnée. Pire, construite en corail, un siècle d’abandon a suffit à transformer l’ensemble de la ville (l’île et la partie continentale, non pas vraiment en ruine, mais en tas de sable.

Aujourd’hui, nous devions aller a Atbara, mais comme le bus était à 6 heures, nous nous sommes un peu plantés ... et c’est remis à demain!!

Comme vous avez du vous en rendre compte, les photos sont pour le moins mélangées et en plus je n’arrive plus à mettre des légendes. J’espère que vous considérerez ce visionnage comme un challenge!!

A bientôt ...



































1 commentaire:

Anonyme a dit…

et il fait toujours 40 degrés? profitez bien ici c'est le printemps 15 degrés tout bleu
jean est grand père d'un petit Théodore de son fils Claude bises katy